Il est plus sûr d’utiliser sa carte bancaire sur le web que dans le monde physique.

C’est ce qui ressort d’une étude de l’observatoire de la cyberconsommation. Pour ce faire, cet organisme a interviewé une quarantaine d’acteurs du commerce électronique (associations, sites de commerce électronique, banques, internautes…). Il ressort qu’il n’a été observé en France aucune interception d’un numéro de carte bancaire pendant le paiement sur un site marchand doté d’un espace sécurisé.

Ce dernier est reconnaissable par l’adresse qui commence par https au lieu de http. Cette étude met à mal la rumeur du piratage à la carte bancaire lors de l’achat en ligne. Les internautes l’ont bien compris. En effet, d’après la FEVAD (Fédération des Entreprises de Vente A Distance), 80 % des achats en ligne sont réalisés avec une carte bancaire.

Cependant il existe bien des fraudes. Le plus souvent, elles trouvent leur origine dans notre monde physique.

L’angoisse du paiement par carte bancaire sur internet a été un des freins au développement du commerce électronique. Le doute a maintenant fait place à la confiance, ce qui se traduit par une augmentation des ventes en ligne chaque année avec un « boum » depuis septembre dernier. Avec nos partenaires, nous observons des tendances inattendues.

La vente à distance en France permettait, il y a quelques dizaines d’années, à des consommateurs d’acheter des produits qu’ils ne trouvaient pas près de chez eux. En effet, grâce aux catalogues reçus par la poste, même les acheteurs des milieux ruraux accédaient à des produits distribués uniquement dans les villes.

Aujourd’hui, nous constatons que beaucoup d’acheteurs en ligne habitent dans de grandes agglomérations. Ils pourraient trouver tout autour d’eux les produits qu’ils achètent via le web à des prix comparables. Il semble qu’il préfèrent acheter de chez eux plutôt que d’avoir à se déplacer, ce qui n’est pas simple dans les grandes villes. Nous découvrons donc de nouvelles tendances de consommation auxquelles les commerçants vont devoir s’adapter.